Intolérance au glucose

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Mains tenant du sucre en morceaux

L’intolérance au glucose se caractérise par des difficultés d'assimilation du sucre par l'organisme. Comment savoir si l’on souffre d’intolérance au glucose ? Que faire pour prévenir cette intolérance et quelles sont les complications ? Toutes les réponses maintenant.

Qu’est-ce que l’intolérance au glucose ?

Une intolérance au glucose, aussi connue sous le nom de prédiabète, de résistance à l’insuline ou de tolérance abaissée au glucose, correspond au fait que le corps n’assimile plus normalement le sucre.

On parle notamment de prédiabète car une intolérance au glucose peut être un stade précoce menant à un diabète de type 2 (type de diabète provoqué par une résistance à l’insuline et généralement associé au surpoids).

Pour confirmer une intolérance au glucose, il est nécessaire de mesurer le taux de sucre dans le sang, aussi connu sous le nom de glycémie. Cet examen se fait à jeun puis deux heures après la prise de 75 grammes de glucose.

Bon à savoir : on parle d’intolérance au glucose lorsque les résultats de la glycémie sont compris entre 1,40 et 1,99 gramme par litre, deux heures après la prise de 75 grammes de glucose.

Complications possibles d’une intolérance au glucose

Les principales complications d’une intolérance au glucose sont :

À noter que l’intolérance au glucose est associée à une augmentation du risque de mortalité, toutes causes confondues.

Il n’y a pas de traitements à proprement dit pour l’intolérance au glucose. Pour éviter les complications, il est recommandé d’adopter un régime de vie sain et équilibré.

Bon à savoir : des études ont permis d'établir un lien entre l'intolérance au glucose et la maladie de Parkinson (notamment en ce qui concerne les troubles cognitifs observés au cours de la maladie).

Intolérance au glucose : prévention

Il est possible d'éviter une intolérance au glucose en suivant quelques recommandations :

  • Perdre du poids (une perte de poids comprise entre 5 % et 10 % peut suffire à réduire les risques de complication en diabète de type 2, il s’agit en fait de surtout perdre la masse graisseuse en surplus qui a tendance à réduire les effets de l’insuline et à faire augmenter le taux de glucose dans le sang).
  • Suivre un régime de type méditerranéen (c’est-à-dire consommer beaucoup de légumes, de fruits, du poisson, peu de viande et de produits transformés, choisir l’huile d’olive comme matière grasse).
  • Savoir privilégier le « bon » gras (c’est-à-dire remplacer une partie des gras saturés – beurre, lard de porc, noix de coco par exemple – par des gras mono-insaturés comme l'huile d’olive, l'avocat, les amandes par exemple).
  • Intégrer plus de fibres dans son alimentation (les fibres aident à diminuer le taux de glucose dans le sang et contribuent à un régime sain de part le fait qu’elles maintiennent une sensation de satiété).
  • Reconnaître et limiter les aliments à index glycémique élevé (pains et pâtes à base de farine pauvre en fibres alimentaires, céréales sucrées, jus de fruits, bières, sodas sont par exemple à éviter).
  • Choisir des aliments riches en magnésium (fruits de mer, cacao, pain complet, noix du brésil, épinard, artichaut par exemple).

Bon à savoir : l’extrait de safran aiderait naturellement à lutter contre l’hyperglycémie et à moduler le taux de glucose dans le sang chez les patients atteints de diabète de type 2.

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